EVANESCENCE.
Evanescence est né d’une rencontre entre la chanteuse Amy Lee et le compositeur et guitariste Ben Moody. John Lecompt et le batteur Rocky Gray rejoignent le duo et forme le groupe.
En camp de vacances, Ben entend la voix et les accords de la belle Amy Lee. Il tombe immédiatement sous le charme de l’adolescente sirène et de son interprétation de « I’d Do Anything for Love » de Meat Loaf. Elle doit faire de la musique avec lui. Les deux natifs de Little Rock, en Arkansas, commencent leur collaboration. La maison des parents est leur salle de répétition, leur studio d’enregistrement et leur foyer d’inspiration. Chez l’un ou chez l’autre, ils composent leur musique.
Pour se produire sur scène, le duo fondateur engage occasionnellement des musiciens. Malgré les allures de groupe, Evanescence, composé des quatre membres, ne prend forme qu’à la fin des années 90.
Le quatuor se met à jouer une musique gothique et symphonique. La voix puissante et éthérée de la jolie chanteuse se combine harmonieusement au rock plein de guitares saturées. Amy, influencée par Björk et Tori Amos, tient aux contrastes qui apportent aux compositions Evanescentes une touche romantique. Ses neuf ans de piano servent son originalité : ses notes dramatisent les mélodies.
Le mélange séduit les radios locales. Le groupe enregistre alors « Origin », en 2000, mais la reconnaissance ne vient pas. En 2003, la donne change radicalement. Leur titre « Bring Me To Life » accompagne la mort d’Elektra et la romance de Ben Affleck et Jennifer Gardner. « Daredevil » contribue au succès de leur deuxième album, « Fallen », qui se vend à plus de douze millions d’exemplaires. Toujours en 2003, Evanescence est consacré « Meilleur nouvel artiste » aux Grammy awards. « Bring Me To Life », élu « Meilleure performance Hardrock », n’est pas le seul titre-phare de l’album produit par Dave Fortman du groupe Ugly Kid Joe. « Immortal », plein d’un désespoir transcendé par la voix aérienne d’Amy, triomphe sur les ondes. Porté par leur public et les récompenses, le groupe entame une tournée mondiale. Tout semble aller pour le mieux jusqu’au départ de Ben Mondy qui quitte le groupe pour rejoindre Avril Lavigne. Le co-fondateur est alors remplacé par la guitariste de Cold, Thierry Balsamo. Le bassiste Will Boyd vient compléter la formation.
Fin 2004, Evanescence publie un cd et un dvd enregistrés le 25 mai 2004 au Zénith de Paris. « Anywhere But Home » propose dans sa version DVD les coulisses du show et les clips et photos du groupe. Porté par les singles "Call Me When You"re Sober" et "Lithium", l'album "The Open Door" est sorti à la rentrée 2006.
1. darkangel le 23-11-2008 à 10:24:32 (site)
superbe blog comme je les aime passe me dire bonjour et faire plus ample connaisence bon dimanche a toi au plaisir de te revoir
2. Mehdielrik le 02-06-2009 à 13:24:46
j'adore evanescence domage que le groupe soi séparé
3. Miss/desenchenté le 30-01-2010 à 14:32:56
le groupe c vraiment separé?
THE CURE.
Autant à l’époque on n’avait aucun mal à dire de ce groupe qu’il était new wave et/ou gothique, autant maintenant The Cure n’est pas très évident à situer. Dans une certaine mesure il annonce visiblement le mouvement gothique (vêtements noirs, rouge à lèvres carmin pour les garçons et les filles, préciosité vampirique, musique dark qu’on croirait sortie d’une église branchée sur secteur, mitaines et crucifix celtiques, etc) mais reste aussi tributaire, indubitablement, du mouvement punk. On ne se tromperait pas beaucoup en tous les cas, en disant justement qu’il s’agit d’une musique post-punk à tendance rock gothique. A l’instar de Siouxsie and the Banshees, Killing Joke, Adam and the Ants, Devo ou Bauhaus, The Cure vient se loger dans le creux de la vague punk, un peu comme si un tsunami venait de tout balayer et que ces groupes se retrouvaient à composer sur des ruines d’où peut-être ce peu de « joie de vivre ». Là où le punk flirtait avec les idéaux révolutionnaires et l’absence de Pouvoir, le post-punk va se rendre compte que la société à la fâcheuse tendance à tout récupérer, à tout phagocyter et que l’unique chose qui compte au fond c’est la poésie et l’irréductibilité de la mort (ce n’est pas pour rien que la chanson des Cure « killing an arab » fait référence à l’Etranger de Camus et à son existentialisme). Ceci étant dit, il ne faut pas croire que le post-punk soit toujours sous dépression. Dans une interview datant de 1989, Robert Smith le leader des Cure (qui se défend énergiquement d’être goth) déclarait au sujet de son (dark) album Disintegration qui venait de sortir : « ça parle juste de ce que je suis en train de faire, comment je me sens. Mais je ne suis pas tout le temps comme ça. C’est ça la difficulté d’écrire des chansons qui sont un peu dépressives. Les gens croient que tu es comme ça tout le temps mais c’est faux. C’est juste que j’écris précisément quand je me sens déprimé, c’est tout ». Certain(e)s ne jurent que par cet album, d’autres par Pornography (1982), album mythique écrit par Smith à l’âge de 20 ans. D’autres encore par l’album Boy’s Don’t Cry (80), qui est une « réécriture » pour le circuit américain du précédent album british Three Imaginary Boys (il y a des titres en moins et des titres en plus). C’est incroyable de voir d’ailleurs à quel point certaines des chansons de Cure vieillissent bien. On dirait même qu’elles se sont bonifiées avec le temps, comme pour le vin. Quand on jette un coup d’œil sur l’étiquette de la « bouteille » on tombe sur : Robert Smith (guitare et chant) né le 21 avril 1959 à Blackpool, Porl Thompson (sax), Simon Gallup (basse, clavier) et Boris Williams (batterie) né à…Versailles, France. Même si le groupe continue à jouer et qu’il a produit de bons albums dans les années 90, il n’en est reste pas moins que Cure est aux années 80 ce qu'est Hendrix aux années 70. Les Cure c’est les années 80 et les années 80 c’est cinq albums à écouter très fort sur ta chaîne : Boys Don’t Cry, Pornography, Disintegration, The Head on the Door (avec la chanson « Close to Me ») et Faith. Cure sans les années 80 c’est un peu comme une fleur sans parfum…
INDOCHINE:
La légende Indochine commence le 10 mai 1981. Le jour de l’élection de François Mitterrand, Nicolas Sirchis, jeune interprète de 20 ans, rencontre le futur guitariste du groupe Dominique Nicolas. Le duo écrit et compose plusieurs morceaux dont «L’Aventurier». A force d’acharnement, il obtient après quatre mois de répétitions une scène au Rose Bonbon, un club parisien BCBG. Nicolas y invitera à jouer son frère Stéphane et un ami Dimitri Bodiansky. L’un au clavier, l’autre saxophoniste. Le quatuor est dès lors repéré par Taxi Girl, groupe en vogue (avec un certain Daniel Darc au chant) qui l’invite à assurer la première partie pendant sa tournée européenne.
En 1983, «L’Aventurier» devient le morceau phare d’un mini album et déchaîne les foules. Toujours anonymes aux yeux des critiques, une anecdote veut qu’un journaliste ait écorché le nom du chanteur. La faute restera et Nicolas Sirchis se rebaptise Nicola Sirkis. L’année suivante, l’album Le Péril Jaune paraît avec des titres aussi immortels que «Tes Yeux Noirs» ou «Canary Bay». Il se vendra à plus de 800 000 exemplaires. Le groupe devient l’icône de la new wave française.
Mais en 1989, Dimitri, devenu papa, décide de se séparer du groupe. Après un nouvel opus, Le Baiser, et la célébration de son dixième anniversaire, Indochine s’essouffle.
Dominique, à son tour, quitte le navire en 95. Envers et contre tous, les frères Sirkis continuent l’aventure et accouchent de l’album Wax. La tournée attise les fans et encouragés, les deux survivants enregistrent le fameux Danceteria.
Mais stephane, le frère jumeau de Nicola, n’assistera pas à sa finalisation : il décède d’une hépatite en février 1999.
Suite à la tournée Nuits Intimes, Nicola lui-même finira par se retirer. Il faudra alors attendre 2002 pour assister à la renaissance d’Indochine. Accompagné de divers musiciens (dont Melissa Auf Der Maur, ex-bassiste de Hole et des Smashing Pumpkins), il présente Paradize et se lance à la reconquête des charts.
Pari gagné, Indochine joue à guichets fermés date après date. Le 19 décembre 2006, Nicola Sirkis et ses copains ont encore frappé un grand coup avec la sortie d’Alice & June, un ultime opus réalisé avec l'aide de Didier Wampas, AqME ou encore Brian Molko de Placebo.
En Mai 2008, ils sortent un single "You spin me round", une reprise du groupe Dead or Alive, au profit de Reporters sans frontières pour "la liberté d'expression en Chine à l'approche des Jeux Olympiques".
Un album studio est prévu pour 2009.
1. adanis le 04-08-2008 à 18:36:49 (site)
wouaw the cure j'adorrrre Robert à bercé toute mon adolescence.
merci pour le souvenir bon début de blog je me réjoui de voir la suite
Commentaires
1. darkangel le 23-11-2008 à 13:22:18 (site)
tres bon blog et bon gout musicaux